Rania Dimou est une jeune femme de 37 ans qui tente de créer une ferme ovine biologique. Elle travaille à la ferme depuis 20 ans. Toute sa famille s’occupe de l’élevage en transhumance.
Rania Dimou est une jeune femme de 37 ans qui tente de créer une ferme ovine biologique. Elle travaille à la ferme depuis 20 ans. Toute sa famille s’occupe de l’élevage en transhumance.
Rania Dimou
2002
Mikri Gotista, Greece
Les moutons sont élevés principalement pour leur lait, leur viande et leur fibre (laine).
Ferme
Estive (pâturages d'été)
La ferme a été créée par le grand-père du mari de Rania Dimou avec un petit nombre d’animaux et a été associée à la ferme de la belle-mère de Rania Dimou. Le cheptel a été augmenté par le beau-père de Rania Dimou et son mari en tant que nouveaux éleveurs. Ils avaient l’habitude d’avoir des races rares dans leur ferme, mais comme ces races rares ne produisaient pas beaucoup de lait, ils ont changé leur troupeau pour d’autres races plus productives. Pendant l’hiver, les animaux sont enfermés dans l’étable. La ferme dispose d’une salle de traite. Le fumier est utilisé dans les champs de céréales. Rania Dimou est diplômée de l’enseignement secondaire et a participé à des séminaires pour jeunes éleveurs. Elle est impliquée dans l’administration locale.
La ferme possède un troupeau mixte de 500 moutons (races Chios, Karamaniko-Katsika et Lacaune). L’exploitation est une ferme biologique.
Le mouvement est vertical, à pied, et commence au village de Mikri Gogista à 692 m d’altitude. Après environ 6 heures, le troupeau arrive aux prairies d’été dans la région de Peristeri dans la montagne de Lakmos, à 1800 m d’altitude.
La production de lait est vendue à l’industrie laitière (Dodoni). Le lait est transporté par un camion appartenant à l’industrie laitière.
Le lait est vendu à l’industrie de transformation.
Rania Dimou estime que le principal problème de son exploitation est le réseau routier. Le service forestier, conformément à la législation, n’autorise pas la pose d’asphalte.
Pour Rania Dimou, le gain économique est la principale raison de poursuivre l’activité agricole.
La ferme possède encore quelques moutons de races rares. Toutefois, Rania Dimou envisage de remplacer entièrement le troupeau par une race plus productive en raison de la faible production laitière des races rares.
Le système de production de Rania Dimou est biologique parce qu’elle tire un meilleur profit économique de ce type de production. Elle vend le lait à un prix plus élevé que les autres exploitations.
L’exploitation agricole constitue le principal revenu de la famille.
Rania Dimou fait paître son bétail afin de préserver la durabilité de l’élevage transhumant, car elle sait que cette pratique est bénéfique pour la biodiversité du paysage. Elle et sa famille essaient de minimiser l’impact de leurs actions sur l’environnement. Ils essaient d’appliquer une économie cyclique à la ferme. Cependant, le fait que leur travail ne soit pas reconnu et que les gens ne soient pas conscients de leur contribution à la biodiversité l’inquiète. Elle estime que l’absence de pâturage sur les hauts plateaux entraîne une réduction des habitats de la faune, une augmentation des incendies et une perturbation de l’équilibre de l’écosystème.
Il n’existe pas de réseau officiel entre les éleveurs, qui tentent donc de créer des groupes d’échange d’expériences par eux-mêmes. En outre, Rania Dimou a déclaré que la fromagerie située dans le village de Baltouma n’offre qu’une seule possibilité de formation. Cette usine a été construite l’année dernière dans le cadre du programme Medina.
Rania Dimou aimerait participer à un programme d’élevage de races rares. Elle souhaite aussi créer une entreprise féminine basée sur un produit fromager local appelé « Galotiri ».
Selon l’avis de Rania Dimou, le système d’agriculture transhumante contribue au maintien de la biodiversité dans les hautes terres.
Elle conseille aux personnes qui s’occupent de transhumance d’être patientes, car il s’agit d’une profession difficile.
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