La ferme Demeter d’Herbert Fleck compte 60 hectares, dont 20 sont loués. Actuellement, 48 vaches laitières sont traites et la majeure partie du lait est transformée en lait frais et en yaourt dans la laiterie de la ferme. Les produits sont livrés directement à 608 ménages plusieurs fois par semaine par le service de livraison de la ferme. La ferme Fleck est membre de l’association de producteurs et de commercialisation « TischGenossen ».
Herbert Fleck
Aichstetten, Germany
Quarante-huit vaches laitières sont traites et la majeure partie de leur lait est transformée en lait frais et en yaourt dans la laiterie de l’exploitation. Les produits sont livrés directement à 608 ménages plusieurs fois par semaine par le service de livraison de la ferme. L’élevage permet et favorise le maintien de paysages ouverts, attrayants et riches en biodiversité. D’autres agriculteurs de la région produisent principalement de l’ensilage et l’utilisent toute l’année.
Ferme
Pâturages d'hiver
Herbert Fleck a repris l’exploitation familiale de ses parents. Au moment de la succession, l’exploitation était basée sur l’agriculture conventionnelle et la livraison à la laiterie régionale. Herbert Fleck et son épouse gèrent l’exploitation avec l’aide de membres de la famille, de stagiaires ou de personnes en apprentissage. Les méthodes de production ont évolué au fil des ans, en commençant par mettre en pratique l’adage « ne pas travailler contre la nature ». L’étape suivante a été de « travailler avec la nature », ce qui a conduit à la pratique actuelle consistant à déplacer les vaches entre les pâturages.
Herbert Fleck a décidé d’utiliser les races régionales traditionnelles d’animaux (Braunvieh, Brown Swiss) et de pratiquer l’agriculture biodynamique. L’élevage vise la santé et la performance de vie plutôt que la maximisation à court terme et la courte durée de vie des animaux.
L’état d’esprit décrit ci-dessus a conduit à la mise en œuvre d’un modèle de mouvement horizontal autour de la ferme et à la coopération avec la « Fondation Adlegg ». La ferme Fleck fait paître une grande partie de son jeune bétail sur les terres de la « Fondation Adlegg ». Cette coopération dure depuis de nombreuses années. Les prix élevés des baux et la pénurie de terres dans la région rendent cette coopération nécessaire. En outre, cette coopération permet de réduire la main-d’œuvre et est bénéfique pour la santé des animaux.
Les « TischGenossen », une association de sept fermes biologiques (vaches laitières et chèvres), élèvent leurs veaux et leurs cabris dans leurs propres fermes selon des critères renforcés de bien-être animal (élevage sous la mère, pâturage, etc.). Ils commercialisent ensemble leurs produits directement au client.
La ferme Fleck vend ses produits laitiers directement aux clients et commercialise conjointement sa viande bovine directement aux clients par l’intermédiaire de l’association « TischGenossen ».
L’évolution de la situation économique dans la région peut devenir une menace pour l’entreprise. Lorsque les revenus diminuent, la somme d’argent que les gens sont prêts à dépenser pour une alimentation saine et de qualité peut diminuer. Dans le même temps, l’exploitation doit se développer et rester en contact avec les clients existants et les générations suivantes.
Outre la perspective économique de l’entreprise familiale, le mode d’exploitation agricole d’Herbert Fleck présente un avantage important et unique en termes de création de valeur régionale. L’utilisation des prairies pour le pâturage des bovins et des troupeaux laitiers est en effet très typique de la région.
Les décisions d’Herbert Fleck concernant le système de production (voir ci-dessous) ont abouti à une bonne position sur le marché, fondée sur la transparence et l’authenticité. La Braunvieh (Brown Swiss) est une race qui peut être utilisée pour ce type d’élevage.
Herbert Fleck a commencé à pratiquer l’agriculture de manière conventionnelle. Après avoir pratiqué l’agriculture et acquis des connaissances, il est passé à l’agriculture biologique, puis à l’agriculture biodynamique. L’agriculture biologique et biodynamique a permis de passer des étables aux pâturages. Un système de production extensif tel que celui d’Herbert Fleck peut être efficace et efficient. L’accent est mis sur une production de la plus haute qualité. Par conséquent, la santé des sols et des animaux est un facteur clé de l’exploitation.
Herbert Fleck est proche de la nature, des animaux et des processus biologiques. Il peut en dire beaucoup sur l’agriCULTURE, et les gens – les autres agriculteurs et les clients – l’écoutent. Être capable de communiquer ses méthodes de production et leurs avantages est une très bonne base pour la commercialisation directe de produits de haute qualité.
Herbert Fleck vise à optimiser l’exploitation agricole en permettant un changement de génération.
La situation actuelle et le développement de l’exploitation ne reposent pas sur une formation professionnelle de base. Ils reposent sur l’expérience et l’échange avec d’autres agriculteurs, sur des processus de réflexion et sur une volonté constante d’optimisation. Herbert Fleck encourage une culture de bonne communication et de grande transparence, ainsi qu’une atmosphère d’entraide et d’amour de la nature.
Herbert Fleck continuera à optimiser et à combiner tradition et innovation à toutes les étapes, de la production à la vente (y compris la logistique) en passant par la transformation. Il souhaite améliorer la participation des clients et, avec d’autres agriculteurs de la région, il explore les possibilités de commercialisation de la viande bovine en plus du lait.
La prochaine étape pourrait être la coopération avec un alpage. L’objectif est de déplacer une vingtaine de vaches laitières de la ferme Fleck vers les Alpes pour l’été. Le lait serait transformé en fromage de haute qualité dans la laiterie de l’alpage coopérant (à 800 m de route). Le fromage serait commercialisé directement. Les Alpes disposent de suffisamment d’alpages pour fournir le fourrage nécessaire aux vaches laitières. Il serait également possible d’augmenter le nombre de vaches. Le foin destiné à l’alimentation des vaches dans l’étable pourrait être produit en quantités suffisantes par d’autres exploitations coopérantes. Actuellement, environ 40 ha de prairies seraient nécessaires.
Dans l’exploitation existante, la prochaine étape importante sera le changement de génération et la transmission.
Continuez à faire preuve d’ouverture d’esprit !
Observez et apprenez !
Réfléchissez aux possibilités de coopération. Sachez que la coopération est une plante tendre qui a besoin de soins de la part de toutes les parties concernées.
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